Le déconfinement semblant se confirmer, il convenait d’en profiter et de mettre à nouveau… Gaz ?! Donc, après Gerberoy, nous avons poursuivi la visite des sites de la région avec le château de Thoiry, celui des Mesnuls, les pavés moyenâgeux de Montfort-l’Amaury et l’abbaye des Vaux-de-Cernay.

Si la visite, payante, des monuments ne nous motive guère, nous jetons tout de même un œil sur leur architecture extérieure. En fait ce qui nous plaît, c’est de rouler de l’un à l’autre sur des petites routes délaissées par la circulation… et sinueuses à souhait pour contenir notre vitesse dans les limites de la loi. De plus, les paysages méritent souvent que l’on prenne le temps de les regarder. On passe ainsi de la plaine agricole à la forêt en traversant un vallon où, dans les pâtures, s’ébattent des chevaux.

Lors de repérage, j’avais jugé utile d’éviter Dampierre car son château, entièrement sous un échafaudage, ne méritait pas le détour. En revanche, j’étais entré sans problème dans le magnifique parc de l’abbaye des Vaux-de-Cernay en me disant que les religieux ne s’installaient pas n’importe où. Ils savaient choisir les lieux. La prière mérite sans doute le mieux. Dieu doit y veiller.

Le divin a cependant ignoré les motards que nous sommes. Nous avons, ce samedi de fin juin, trouvé des grilles fermées. Le week-end, elles ne daignent s’ouvrir que sous la pression de l’euro. En quelque sorte le denier du culte dominical. Bon… nous sommes restés mécréants et avons passé notre chemin. Finalement, nous préférons honorer la quête des estaminets de village. À chacun ses lieux saints.

Même païenne, notre balade fut belle. Nous allons garder le casque à porter de main… non comme une mesure barrière mais en vue, justement, de rapprochement entre nous… dans l’évasion routière. Que ceux qui ne partent pas en vacances se rassurent… nous roulerons ensemble en juillet et août… Les idées de virées d’un ou deux jours sont les bienvenues.

Dom

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