Le long de l’Ourcq

L’idée vient de Yann. Il ressentait des fourmis dans sa main droite, celle qui met… gaz ?!

Comme il trouve, aussi, qu’il vaut mieux rouler à plusieurs que seul… il nous a proposé son désir.

Il n’a pas fallu nous le dire deux fois. Date retenue… le 11 ?novembre.

Un jour de victoire sur la guerre.

Un jour pour nous de mettre le casque et de rouler en paix.

La célébration du souvenir de la Première Guerre mondiale aurait dû nous conduire jusqu’à la vallée de la Somme.

Nous nous sommes contentés de celle de l’Ourcq.

C’est moins glorieux, mais plus près.
Notre bataillon comptait treize motards en selle sur dix motos.

La mission consistait à parcourir 230 ?km, en majorité sur des petites routes rurales… non pas au son du canon mais au chant des explosions pétrolières de nos machines.

C’est moins belliqueux mais plus jouissif à l’oreille. De plus, ce jour de novembre revêtait des allures de printemps.
Durant la matinée, nous avons traversé – une fois n’est pas coutume – des villages animés.

Surtout du côté des monuments aux morts.

Nous avons troublé le recueillement, entendu des fanfares et suivi des défilés.

Nous mettions gaz aux pas… tentant de nous faire les plus discrets possible.

D’une commémoration à l’autre, le paisible petit cours d’eau nous a conduits jusqu’à La Ferté-Milon, bourgade qui vit naître Racine.

Une occasion pour nous de réviser nos classiques… non pas littéraires mais… culinaires.

Cela au restaurant

Les Ruines situé sur les hauteurs de la ville, à côté d’un château à l’état éponyme.

La cuisine, elle, ne l’était pas… en ruines. Pas moderne non plus… nous étions chez Racine.

Mais tout simplement de terroir et… excellente.

De plus à un tarif non ruineux.
La route du retour s’est faite dans la digestion… à rythme tranquille.

Nous laissant le temps d’apprécier les décors traversés.

Une belle journée de moto comme nous les aimons… dans l’amitié et la passion.

Merci Yann de nous avoir réveillés.

Dom