Le printemps s’installe avec arrogance et nous ne pouvons voir dans sa démarche qu’une provocation insolente.
Les beaux jours nous voient à l’arrêt pour cause de virus couronné instaurant le confinement.
Tout notre programme de sorties est sur les freins.
Impossible de rouler sans se retrouver, à plus ou moins long terme, face à la maréchaussée. Amende à la clé.
Ne prenons pas ce risque ?! Gardons nos euros pour le carburant quand sera revenue la possibilité de mettre… gaz ?!
D’ici là, patientons en jetant de temps à autre un coup d’œil dans le garage, histoire de redonner courage à nos bécanes.
En leur assurant qu’une fois la liberté retrouvée, nous rattraperons, avec elles, le kilométrage perdu. Et… il est permis de rêver… peut-être que le mal qui nous a confinés aura emporté avec lui la perfide limitation à 80 ?km/h.
Bon… je nourris là des illusions. Mais par les temps qui ne courent pas… elles me font du bien.
Tiens en attendant, je sors les cartes et je concocte des itinéraires nouveaux.
C’est fou ce que notre territoire compte de routes… Profitons donc du fait que l’imagination s’accommode très bien de rester à la maison.
Quand tout cela prendre fin, nous commencerons par calmer notre soif et faim de rouler ensemble dans un restaurant… afin de se redonner des forces pour reprendre la route… Puis… Gaz ?!
Dom