Le billet de DOM
Si pour la deuxième année consécutive, le pénible Covid 19 a eu raison des Coupes Moto légende, il n’a pas entamé notre volonté de nous retrouver à Dijon
au nom de l’amitié et de notre passion pour la motocyclette. C’est ainsi que, ne changeant rien à nos habitudes bourguignonnes, nous avons dressé notre paddock à l’hôtel B&B de Dijon Nord. Cette fois-ci du vendredi 10 au lundi 13 septembre.
Le circuit de Prenois n’étant pas au programme du week-end,
place au roulage touristique. Il s’ensuit une confirmation,
la Bourgogne est bien une région pour motards. Ses routes et ses sites s’y prêtent. On use nos pneus sur l’angle et on profite de paysages ouverts
de vallons en collines, de forêts en lacs. Nous sommes au pays de la terre, la pierre, le bois et l’eau. La nature ne commet ici aucune faute de goût
à l’instar de la gastronomie locale et, bien entendu,
du vin.
Mis à part du côté de Chablis, notre parcours a, cependant, négligé les vignes au profit des cours d’eau, tels le canal de Bourgogne ou les vallées de l’Ouche, du Serein, voire de l’Ozerain. Sans oublier la traversée de cités d’un autre temps comme Pouilly-en-Auxois, Semur-en-Auxois, Époisses ou Noyers. L’urbanisme s’intègre là totalement au site environnant. Sur ce plan, nos anciens savaient comment et où construire. Nous découvrons la beauté et l’harmonie architecturales. Même nos amis venus de contrées non sans intérêt comme les Alpes ou des Pays de la Loire le reconnaissent : « La Bourgogne mérite qu’on la visite. » Pour nous les Franciliens, l’émerveillement est total
à trois heures de route de notre bitume urbain surpeuplé. Alors même si le Covid persiste, il ne m’empêchera pas d’aller rouler au pays des ducs. Je suis même prêt à m’y confiner.
Dom